Le bonheur, souvent, se construit au détriment de quelqu'un, et ce n'est plus le bonheur. Le vrai bonheur est de mettre son bonheur dans le bonheur d'un autre.
Le plaisir n'est que le bonheur d'un point du corps. Le vrai bonheur, le seul bonheur, tout le bonheur est dans le bien-être de toute l'âme.
Le grand obstacle au bonheur, c'est de s'attendre à un trop grand bonheur.
Ce n'est pas à la possession des biens qu'est attaché le bonheur, mais à la faculté d'en jouir. Le bonheur n'est qu'une aptitude.
Peut-être le bonheur n'est-il qu'un contraste, mais il y a une foule de petits bonheurs qui suffisent pour parfumer la vie.
Qui a fait du bonheur sentimental l'unique et nécessaire condition du bonheur ? Il suffit peut-être de réaliser quelque chose qui nous dépasse pour accéder à l'au-delà du bonheur.
Il est bien vrai que nous devons penser au bonheur d'autrui ; mais on ne dit pas assez que ce que nous pouvons faire de mieux pour ceux qui nous aiment, c'est encore d'être heureux.
Manifester son bonheur est un devoir ; être ouvertement heureux donne aux autres la preuve que le bonheur est possible.
Envier le bonheur d'autrui, c'est folie. On ne saurait pas s'en servir. Le bonheur ne se veut pas tout fait, mais sur mesure.
Sur les flots, sur les grands chemins, nous poursuivons le bonheur. Mais il est ici, le bonheur.
Le souvenir du bonheur n'est plus du bonheur ; le souvenir de la douleur est de la douleur encore.
Le plus grand obstacle au bonheur, sans doute, c'est de rêver d'un bonheur trop grand.
Marche face au soleil sans craindre la brûlure du bonheur et laisse ton ombre lutter contre les ténèbres dans ton dos.
Que le bonheur qu'on prend ne soit pas du malheur qu'on donne : je n'ai pas d'autre morale.