Le premier des droits de l'homme c'est la liberté individuelle, la liberté de la propriété, la liberté de la pensée, la liberté du travail.
On parle souvent de sacrifier la liberté de chacun à la liberté collective. Stupidité ! Il n'y a pas de liberté collective : il n'y a que des libertés individuelles.
La liberté ne peut être que toute la liberté ; un morceau de liberté n'est pas la liberté.
Il existe aussi une liberté vide, une liberté d'ombres, une liberté qui ne consiste qu'à changer de prison, faite de vains combats entretenus par l'obscurantisme moderne et guidés par le faux jour.
Le modernisme est un système de complaisance. La liberté est un système de déférence. La liberté est un système de courage. La liberté est la vertu du pauvre.
Ecrire liberté sur le bord d'une plage, c'est déjà avoir la liberté de l'écrire. Même si la mer efface ce mot : la liberté demeure.
Que les gens sont absurdes ! Ils ne se servent jamais des libertés qu'ils possèdent, mais réclament celles qu'ils ne possèdent pas ; ils ont la liberté de pensée, ils exigent la liberté de parole.
La liberté n'est pas au commencement, mais à la fin. La liberté est le fruit du bon ordre.
L'écriture est peut-être le dernier grand espace de liberté, toutes les transgressions y sont permises.