Trop de choses lui manquaient pour qu'il exprimât les pensées qu'il avait en tête, et tout d'abord, il le savait, une ignorance profonde de l'expérience humaine. 

 Quand on n'était pas sage, on allait au coin avec une queue d'artichaut dans la bouche pour bien comprendre l'amertume de la faute. 

 Si Dieu était élu démocratiquement par tous les fidèles, si ses revenus étaient soumis à l'impôt et s'il était tenu de prendre sa retraite à soixante cinq ans... Je deviendrais peut-être croyant. 

 La mort ne surprend point le sage : il est toujours prêt à partir. 

 Le propre des hommes passionnés est de ne pas croire un seul mot de ce que l'on écrit sur les passions. 

 Savoir où l'on veut aller, c'est très bien ; mais il faut encore montrer qu'on y va.