Dans le sport professionnel actuel, il est deux certitudes : sans fric, on ne va nulle part, mais avec du fric, on ne va pas nécessairement quelque part.
La santé ressemble de plus en plus au sport : On en parle tous les jours aux nouvelles même s'il n'y a rien de particulièrement intéressant à raconter.
S'ils arrêtaient de penser que le sport professionnel est un service essentiel, ils auraient peut-être moins l'impression qu'on se moque d'eux, les amateurs.
Le sport est bien affaire de frissons.
Ceux qui prétendent vivre totalement au jour le jour sont de fieffés menteurs.
Pourquoi mépriserait-on la passion pour le sport alors même qu'on encense celle pour l'art, la philosophie ou la science ?
De la vie en général au sport en particulier, il n'y a qu'un pas, qu'il n'est pas besoin d'être capable de faire le grand écart pour franchir.
Certains jours, les bulletins d'informations devraient être décommandés pour cause de "rien".
Le sport est en apparence simple, simpliste même : deux camps, une bataille, un gagnant, un perdant, et le lendemain on recommence.
A propos du sport professionnel : tant et aussi longtemps que l'opium moderne du peuple fera planer, on se bousculera pour en acheter. Et les vendeurs riront jusqu'à la banque.