La parole se fait poème.
Il suffit de nommer la chose pour qu'apparaisse le sens sous le signe.
Le tam-tam ni la voix ne rythment plus les gestes des saisons.
Seul le rythme provoque le court-circuit poétique et transforme le cuivre en or, la parole en verbe.
Penser et agir par nous-mêmes et pour nous-mêmes, en Nègres..., accéder à la modernité sans piétiner notre authenticité.
Chaque touffe d'herbes cache un ennemi.
Assimiler sans être assimilé.
Au contraire de l'Européen classique, le Négro-Africain ne se distingue pas de l'objet, il ne le tient pas à distance, il ne le regarde pas, il ne l'analyse pas. Il le touche, il le palpe, il le sent.
Non, vous n’êtes pas morts gratuits. Vous êtes les témoins de l’Afrique immortelle, vous êtes les témoins du monde nouveau qui sera demain.
La poésie ne doit pas périr. Car alors, où serait l’espoir du Monde ?