Les citations de Philippe Geluck

Philippe Geluck
1954 ~

 On dit que lorsqu'une oeuvre de Mozart s'achève, le silence qui suit est encore du Mozart. Moi, c'est pareil, quand j'ai dit une connerie, le silence qui suit a l'air très con aussi. 

 Il paraît que même à Monaco les rues ne sont plus sûres. Les milliardaires n'osent plus sortir le soir... Il y a des millionnaires qui rôdent. 

 La vie, c'est un peu comme une pièce de théâtre, dont nous serions les acteurs... et les autres, le public. Mais à la fin, on ne vient pas saluer. On meurt sur scène comme Molière. 

 En lisant le journal, les gens croient apprendre ce qui se passe dans le monde. En réalité... ils n'apprennent que ce qui se passe dans le journal. 

 A force de voir les choses sous un certain angle, on finit par avoir le regard en coin. 

 On a parfois de la chance dans son malheur. Moi par exemple je me suis blessé avec une boîte de sparadraps. 

 Chaque minute en Amazonie, on déboise l'équivalent de 60 terrains de football. C'est un peu idiot, il n'y aura jamais assez de joueurs. 

 J'ai une écharde dans le pouce, pourvu que ça ne s'infecte pas... je touche du bois ! 

 Le jeune costaud n'est en général pas pétri d'autant de sens de l'autodérision que le jeune malingre... comme si la matière dont sont faits les muscles avait été prélevée sur la partie du cerveau qui arrive à rire d'elle-même. 

 Le type qui a inventé l'écriture, il a inventé la lecture tout de suite après.