Les citations de Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais

Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais
1732 ~ 1799

 Une bourse d'or me paraît toujours un argument sans réplique. 

 Pourvu que je ne parle ni de l'autorité, ni de la politique, ni de la morale, ni des gens en place, ni de l'opéra, ni des autres spectacles, je puis tout imprimer librement, sous la direction, néanmoins, de deux ou trois censeurs. 

 Vis entre une épouse, une mère tendre qui te chériront à qui mieux mieux. Sois indulgent pour elles, heureux pour toi, mon fils ; gai, libre et bon pour tout le monde ; il ne manquera rien à ta mère. 

 Qu'avez-vous fait pour tant de biens ? Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus. 

 Dans le vaste champ de l'intrigue, il faut savoir tout cultiver, jusqu'à la vanité d'un sot. 

 Ce qui multiplie les libelles est la faiblesse de les craindre ; ce qui fait vendre les sottises est la sottise de les défendre. 

 Feindre d'ignorer ce qu'on sait, de savoir tout ce que l'on ignore... voilà toute la politique.  

 Médiocre et rampant, et l'on arrive à tout. 

 En fait d'amour, vois-tu, trop n'est pas même assez. 

 Toute vérité n'est pas bonne à croire.