Tout ce que l'on apprend dans le regard des femmes, Ni le feu ni le fer n'y pourront jamais rien Car l'amour - et lui seul - survit parmi les flammes.
L'absence finit par vaincre l'amour le plus fort et la présence occasionnelle est encore plus terrible pour l'amoureux sans espoir que la complète séparation.
L'amour n'efface rien, ne retranche rien, ne tue rien, il dissimule, l'amour est un hypocrite voilà tout.
Faire l'amour, c'est encore le meilleur remède contre la solitude, le seul moyen de dépasser les frontières qui isolent deux êtres, si proches l'un de l'autre soient-ils.
Créer, c'est faire l'amour avec l'invisible. Recréer, c'est vouloir faire l'amour avec les autres.
L'amour, le bonheur, la justice... On essaie de donner des noms à des réalités qui nous échappent. L'amour, si ça existe, ça doit être simplement se trouver avec quelqu'un et se sentir bien.
Il n'y a pas d'amour abstrait, pas d'amour qui ne pousse sur la mort de quelque chose ou de quelqu'un. Et sans doute est-ce à son pouvoir de sacrifier quelque obligation, que se mesure la force d'un sentiment.
L'amour qui s'explique n'est pas l'amour. Il lui faut, pour être, sauter les principes et nous aimons précisément parce que nous ne savons pas pourquoi.
Il faut accepter l'amour avec tout son cortège de souffrances, parce que l'amour ne vient pas sans souffrance, et c'est par là qu'il est grand !
Introduire l'amour dans sa vie, c'est y introduire Dieu. Par l'amour on crée Dieu en soi.
Je n'ai que l'amour pour me saisir dans mon être total, je n'ai que l'amour de Dieu pour saisir l'homme que je suis dans la promesse dont je suis l'accomplissement.
L'amour intellectuel de l'âme envers Dieu est une partie de l'amour infini duquel Dieu s'aime lui-même.