Je serais assez porté à croire que l'humour est, inconsciemment, une façon d'échapper à la réflexion métaphysique.
Et quand la vérité n'ose pas aller toute nue, la robe qui l'habille le mieux, c'est l'humour.
Les deux caractéristiques essentielles de l'Anglais sont l'humour et le gazon. Sans humour et sans gazon, l'Anglais s'étiole et se fane et devient creux comme un concerto de Schönberg.
Si l'humour doit séduire par sa forme, il doit aussi bien convaincre ou informer par son fond.
Où il n'y a pas d'humour, il n'y a pas d'humanité, où il n'y a pas d'humour, il y a le camp de concentration.
Il faut affronter la réalité avec une pointe d'humour ; autrement, on passe à côté.
L'humour n'est pas juste une façon de faire des films, c'est un rapport à la vie et aux autres.
La perfection ne peut être que sereine. Elle exclut l'émotion, le drame et, bien entendu, l'humour.
L'humour est une affirmation de la dignité, une déclaration de la supériorité de l'homme face à ce qui lui arrive.
L'ironie est surtout un jeu d'esprit. L'humour serait plutôt un jeu du coeur, un jeu de sensibilité.
L'humour est une forme de révolte. C'est aussi un remède à la colère, à l'emportement ou à la déprime ; il humanise les rapports, facilite l'irrigation du cerveau, décontracte les nerfs...