La folie est un bateau sur lequel on peut danser toutes ses nuits et qui un jour peut s'éloigner en laissant la mer se refermer derrière lui.
Nos instincts, ceux qu'en nous-mêmes nous condamnons, ne sont vaincus que le jour où nous les avons épuisés par la satisfaction car à travers eux s'éteint aussi graduellement la cause qui les a fait naître.
La liberté n'a pas de prix. On paye la rançon qui nous a été demandée - fût-ce notre chair - le jour où l'on a compris qu'on ne pouvait vivre sans elle.
Quand tu verras Dieu, redonne-lui vite l'adresse du monde : je crois bien qu'il a dû la perdre...
La nuit, on imagine ce qu'on désire et tout paraît possible. Au grand jour, l'imagination pâlit. La nuit, on voit des choses inexistantes et on y croit.
Il importe peu qu'un homme pleure et flanche le jour où la vie lui casse la figure. Ce qui importe, c'est ce que cet homme fait le lendemain.
On croit qu'on amène son chien pisser midi et soir. Grave erreur : ce sont les chiens qui nous invitent deux fois par jour à la méditation.
Quand on revoit les mêmes gens plusieurs fois par jour, même si on les ignore, on s'aperçoit que les murs d'une métropole gardent les gens à l'étroit.
La Démocratie ne va pas de soi. Il faut se battre pour elle chaque jour, sinon nous risquons de la perdre. La seule arme dont nous disposions est la loi.
Comme le dit un jour un homme d'esprit, le cannibalisme fit place au capitalisme lorsque l'homme se rendit compte qu'il était plus rentable d'exploiter son prochain que de le manger.
Tout ce qu'on entend dans le jour, ce sont des bruits d'écus ; et ce qui ne dit rien dans la nuit, c'est la conscience des hommes.
Le désir d'un jour de posséder ce que l'on n'a pas c'est ce qui nous fait avancer. Mais lorsqu'on ne veut rien de plus, comment avance-t-on ?
L'humanité n'a trouvé à ce jour sa raison d'être que dans le meurtre. Elle ne s'accomplira que dans sa propre destruction.
Il n'y a que d'immortels principes, puisque, du jour où un principe meurt, on s'aperçoit que ce n'était qu'un paradoxe.
Une culture qui ne favorise que l'un des deux éléments - la lecture ou la boisson - ne pourra un jour ou l'autre que s'assécher ou se noyer.
Quelqu'un qui ne respire plus les imprévus de la vie est déjà mort. Quelqu'un qui n'avance pas chaque jour s'enfonce dans l'oubli collectif.
Certaine est la mort, incertain le jour, L'heure personne ne la connaît, C'est pourquoi fais le bien, en pensant Que chaque heure peut être la dernière.
Je me suis rendu compte que j'avais pris de l'âge le jour ou j'ai constaté que je passais plus de temps à bavarder avec les pharmaciens qu'avec les patrons de bistrot.