Imprudentes et vaines réflexions que celles qu'inspire le malheur ! Pour méditer sagement, il faut des jours heureux.
De nos jours vous pouvez aller dans une station service et trouver la caisse ouverte et les toilettes fermées. Ils doivent penser que le papier toilette vaut plus que les billets.
Les études, de nos jours, c'est très important. Ou bien il faut en faire, ou bien il faut être patron pour employer des gens qui en ont fait.
De nos jours, il est une chose plus difficile que de chercher une aiguille dans une botte de foin : c'est d'en trouver une dans les mains d'une jeune fille !
Je sais qu'à moins d'être fidèle à moi-même je ne peux pas être heureuse. De nos jours on met trop l'accent sur les apparences et pas assez sur la personnalité.
Avez-vous remarqué comme les jours passent, longs ou courts, selon l'humeur des gens et les incidents qu'ils apportent ?
Un instant de doute nous ramène droit à notre point de départ et nous sommes étrangers à ce que nous croyons connaître, posséder depuis quelques jours.
L'exactitude est un symptôme ignoré de l'enfance. L'éternité des jours à venir : son domaine.
Ce sont toujours les odeurs, les sons, les petits faits sans importance apparente qui sont les plus tenaces et qui, le plus souvent, empêchent les jours de sombrer les uns après les autres dans l'oubli.
Les jours s'enfilent et se suivent sans se ressembler. Les plaies se referment ; l'oubli atténue la souffrance.
Il est facile de supprimer de soi l'espoir et l'ambition. Ceci accompli, on supprime la peur qui est sûrement la raison essentielle du combat de l'homme dans sa vie de tous les jours.
C'est toujours difficile de revoir une inconnue, alors que c'est si simple d'en croiser une tous les jours.
Il vaut mieux vivre dans la plate solitude que de toucher un peu à la joie, l'étreindre pendant quelques jours, et finalement la perdre sans raison apparente.
Le plus dur ce n'est pas d'avoir un homme dans son lit mais le même visage tous les jours en face de soi à table.
Parce que meurt un peu tous les jours ce qui fait notre joie de vivre, on ne doit pas en détacher d'avance son coeur.
On ne vit pas uniquement du passé. On est souvent plus malheureux de ne pouvoir jouir de l'instant qui passe que de se remémorer sans cesse les regrets des jours enfuis.
La patience est la vertu des forts ; elle aplanit bien des fois les difficultés, met un baume sur les blessures et garde encore l'espérance, aux jours sombres.
Quand on use ses jours à écrire, c'est qu'on y est contrainte par je ne sais quelle force occulte. On est sommée de continuer sa mémoire comme si on était déjà morte.
Etre favori d'un prince, c'est comme faire du rodéo : on a beau se montrer très adroit, un jour ou l'autre on est jeté.
Il ne faut pas croire, en Corse, aussi les coqs chantent. Tous les jours. Vers seize heures.