Le vin sait revêtir le plus sordide bouge D’un luxe miraculeux (...).
Amis (ma mère, amis, moi)
Il faut être toujours ivre. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules, il faut s’enivrer sans trêve. De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous !
Mainte fleur épanche à regret Son parfum doux comme un secret Dans les solitudes profondes.
Avis aux non-communistes : tout est commun, même Dieu.
Qu'importe l'éternité de la damnation à qui a trouvé dans une seconde l'infini de la jouissance ?
Le poète est semblable au prince des nuées. Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.
On ne peut ici-bas contenter qu'un seul maître !
Vers le Ciel, où son oeil voit un trône splendide, Le Poète serein lève ses bras pieux, Et les vastes éclairs de son esprit lucide Lui dérobent l’aspect des peuples furieux