Mon âme reste muette, pas un mot : Mon âme serait-elle morte ?
Homme libre, toujours tu chériras la mer !
Les sanglots des martyrs et des suppliciés Sont une symphonie enivrante sans doute, Puisque, malgré le sang que leur volupté coûte, Les cieux ne s’en sont point encore rassasiés !
Ce que la bouche s'accoutume à dire, le coeur s'accoutume à le croire.
Je ne comprends pas pourquoi l’homme se sert de moyens artificiels pour arriver à la béatitude poétique, puisque l’enthousiasme et la volonté suffisent pour l’élever à une existence supra-naturelle.
Le parfums, les couleurs et les sons se répondent.
Le principe de la poésie est l'aspiration humaine vers une Beauté supérieure.
Sans le don tout divin de l'espérance, comment pourrions-nous traverser ce désert de l'ennui ?
Pour digérer le bonheur naturel comme l’artificiel, il faut d’abord avoir le courage de l’avaler.
Pour que la loi du progrès existât, il faudrait que chacun voulût la créer ; c'est-à-dire que, quand tous les individus s'appliqueront à progresser, alors, l'humanité sera en progrès.