Parler c'est comme baiser. C'est obscène et beau.
C'est au rythme de mon coeur que battent mes mots.
La littérature est une maladie. Ou peut-être un remède à une maladie.
Une chose ne vaut que par la manière dont on la voit, aussi la voit-on à travers la valeur qu'on lui donne.
Il n'est pas de limite, de frontière, de garde-fou que l'on puisse imposer au temps.
N'est ce pas soi-même qu'on reconstruit dans l'authenticité retrouvée de sa langue : le style ?
Tout est cycle, cercle vicieux, éternel retour.
Autrui, obstacle à la création, est le paradoxal destinataire de l'art.
L'argent ne vaut que parce que, de son fait, on peut posséder.
L'art est un holocauste : où c'est l'humanité entière qu'on voudrait détruire, pour le bien même de l'homme.