L'homme est un animal raisonnable qui se met régulièrement en colère lorsqu'on lui demande d'agir en accord avec les préceptes de la raison.
L'homme est une corde tendue entre l'animal et le Surhomme, une corde au-dessus d'un abîme.
L'homme, par le fait d'être homme, d'avoir conscience, est déjà, par rapport à l'âne ou au crabe, un animal malade. La conscience est une maladie.
Comment a-t-on pu dire que l'homme est un animal raisonnable ! Il est tout ce qu'on veut, sauf raisonnable.
L'être humain est, au fond, un animal sauvage et effroyable. Nous le connaissons seulement dompté et apprivoisé par ce que nous appelons la civilisation.
Il est probable qu'il existe un plus grand nombre de définitions de l'homme que d'aucun autre animal, et pour cause : n'est-ce pas lui qui donne les définitions?
L'homme n'était pas destiné à faire partie d'un troupeau comme un animal domestique, mais d'une ruche comme les abeilles.
La marmotte est un petit animal qui, pendant tout l'hiver, prend sa température avec son nez.
L'homme est le seul animal qui rougisse ; c'est d'ailleurs le seul animal qui ait à rougir de quelque chose.
C'est comme un animal, l'âge. C'est un animal qui grandit, qui grandit, qui grandit encore et qui finit par vous dévorer tout vivant.
L'homme est un animal qui du moment où il vit parmi d'autres individus de son espèce a besoin d'un maître. Or ce maître, à son tour, est tout comme lui un animal qui a besoin d'un maître.
Certaines ont défini l'homme comme 'un animal qui rit'. Ils pourraient aussi le définir justement comme un animal dont on rit.
Les animaux ont le droit d'être indifférents. Moi, je suis un animal avec quelque chose en plus, quelque chose qui change tout, qui m'ôte le droit à l'indifférence : je sais.
La supériorité de l'animal sur l'homme, c'est que chez l'animal il n'y a pas de chanteuses.