En imaginant que quelque chose est immuable, on s'expose à le trouver un jour éphémère.
On pense toujours connaître ses enfants jusqu'au jour où l'on découvre qu'ils sont faits de chair et d'os comme les autres humains.
La femme seule ne doit qu'à elle-même le compte de ses jours. Elle s'habille pour elle, sort à sa guise, rentre à son gré, dispose comme il lui plaît de son temps, de son coeur et de son téléphone.
On ne réalise vraiment qu'une femme contient de la dynamite que le jour où on la laisse tomber.
Un jour viendra où le principal avantage d'apprendre la médecine sera de se protéger contre les médecins.
L'optimiste pense qu'une nuit est entourée de deux jours, le pessimiste qu'un jour est entouré de deux nuits.
C'est seulement quand nous rendons compte que nous n'avons qu'un temps limité à vivre - et que nous n'avons aucun moyen de savoir quand il s'arrêtera, que nous vivons chaque jour pleinement, comme si c'était le seul que nous ayons.
C'est drôle, la vie. Quand on est gosse, le temps n'en finit pas de se traîner, et puis du jour au lendemain, on a comme ça 50 ans.
Tu dis que tu appréhendes de mourir ; tu crains donc de faire une dernière fois ce que tu fais tous les jours, car tu commences à mourir dès que tu commences à vivre.
Ceux qui rêvent la nuit dans les recoins poussiéreux de leur esprit s'éveillent au jour pour découvrir que ce n'était que vanité ; mais les rêveurs diurnes sont des hommes dangereux, ils peuvent jouer leur rêve les yeux ouverts, pour le rendre possible.
A vingt ans, la rupture entre le plein et le vide est brutale. On ne sait pas se prévenir de la souffrance. Le bonheur qui nous arrive, on le croit éternel. Puis un jour on s'aperçoit que l'un et l'autre se remplace : la souffrance, le bonheur.
C'est le lot des mal-aimées de se raccrocher des heures voire des jours à des bouts de phrases écervelées.