Il y a une divinité horrible, tragique, exécrable, païenne. Cette divinité s'appelait Moloch chez les Hébreux et Teutatès chez les Celtes ; elle s'appelle à présent la Peine de Mort.
La mort rend tout d'un intérêt énorme, donne sa valeur à tout, ajoute une dimension à tout.
La naissance et la mort en cela seul diffère Que l'enfant sort sans peur du ventre de sa mère, Et nous tremblons d'effroi quand mourir il nous faut.
La mort est une affaire très monotone et ennuyeuse, mon conseil est de ne jamais avoir affaire à elle.
La mort ne m'impressionne pas, j'ai moi-même, en effet, l'intention bien arrêtée de mourir un jour.
Certaine est la mort, incertain le jour, L'heure personne ne la connaît, C'est pourquoi fais le bien, en pensant Que chaque heure peut être la dernière.
Si tu as été aimé, si tu as donné du bonheur ou de l'espérance, il se trouvera forcément quelqu'un, au jour de ta mort, pour te fermer les yeux, quelqu'un pour rassembler tes amis, organiser une veillée et t'entourer de tes souvenirs les plus chers.
Les statues sont plus belles que l'homme et les poèmes aussi. Il n'y a donc qu'à penser aux morts pour penser plus haut que soi.
Quand tout est fini rien ne sert de verser des larmes pour pleurer les jours enfuis.
Quand tu comprends que tu peux mourir aujourd'hui ou demain et que rien ne restera, tout te semble néant !