Tous les mariages sont heureux. C'est de vivre ensuite ensemble que naissent tous les ennuis.
Si l'amour, c'est ne jamais avoir à dire que vous êtes désolée ; le mariage, c'est devoir toujours répéter les choses deux fois.
Si toutes les femmes étaient soumises à leur mari comme au Seigneur, et se dévouaient à leur famille, nous n'entendrions parler ni de divorce, ni de séparation de corps.
Le mariage est une règle qui a ses exceptions, la femme une exception qui a ses règles.
L'optimiste est celui qui croit que le mariage est moins onéreux que les fiançailles.
Les fiancés voient des qualités dans leurs défauts réciproques. Ce privilège ne dure pas. La vie conjugale ne permet plus des erreurs de jugement. Nul mariage ne résiste à l'intimité.
Toutes les mères, par principe, ne souhaitent rien tant pour leurs fils que le mariage, mais désapprouvent la femme qu'ils choisissent.
Les chaînes du mariage sont si lourdes qu'il faut être deux pour les porter. Quelquefois trois.
Un bon mariage est celui où chacun des époux a la chance de pouvoir tolérer l'intolérable de l'autre.
Quand on dit d'un homme qu'il a fait un beau mariage, on peut affirmer presque à coup sûr que sa femme en a fait un mauvais.
Oui : ce seul mot qui cimente tous les mariages n'est peut-être si court que parce qu'on craint la réflexion.
La définition la plus juste du mariage dans notre état légal, c'est le passage d'un porte-monnaie d'une poche dans l'autre.