Les citations de Pablo Neruda

Pablo Neruda

 Partout les statues de Bouddha, de Lord Bouddha... Les statues sévères, verticales, vermoulues, avec une dorure qui leur communique un éclat animal. 

 Je ne l'aime plus, c'est vrai, pourtant, peut-être je l'aime. Il est si bref l'amour et l'oubli est si long. 

 Remplis-toi de moi. Désire-moi, épuise-moi, déverse-moi, sacrifie-moi, demande-moi. Accueille-moi, contiens-moi, cache-moi. Je veux être à quelqu'un, je veux être à toi, c'est ton heure. 

 J'ai faim de tes cheveux, de ta voix, de ta bouche, sans manger je vais par les rues, et je me tais, sans le soutien du pain, et dès l'aube hors de moi je cherche dans le jour le bruit d'eau de tes pas. 

 Dans l'amour tu t'es déchaînée comme l'eau de la mer. 

 L'amour connut alors qu'il s'appelait amour. Et lorsque j'ai levé mes yeux jusqu'à ton nom, c'est ton coeur qui soudain a tracé mon chemin 

 Un seul mot, usé, mais qui brille comme une vieille pièce de monnaie : merci ! 

 De la même façon qu'il en coûterait beaucoup aux gens raisonnables d'être poète, il en coûte beaucoup peut-être aux poètes d'être raisonnables. 

 Federico Garcia Lorca n'a pas été fusillé; on l'a assassiné. Naturellement, personne ne pouvait imaginer qu'on le tuerait un jour. 

 Toutes les iles de la mer sont les filles du vent.