Le mariage - pourtant classique - de l'obscurantisme et de l'autorité donne rarement pour fruit une compréhension lumineuse des problèmes de la vie.
Les disputes incessantes, il n'y a rien de pire pour donner une image négative du mariage aux enfants.
Que reprochez-vous au mariage, sinon de vous voler votre intimité, de vous déposséder de votre existence, parce qu'un autre vous accapare.
Le mariage est une communauté composée d'un maître, d'une maîtresse et de deux esclaves, ce qui fait en tout deux personnes.
Le mariage est la forme la plus menteuse des relations sexuelles ; c'est pourquoi il jouit de l'approbation des consciences pures.
Ce qui fait le succès du mariage, c'est qu'il combine le maximum de tentation avec le maximum de commodité.
Les garçons comme moi, qui se sont trouvés moches dans leur enfance, sont en général tellement étonnés d'arriver à séduire une jolie fille qu'ils les demandent en mariage un peu vite.
La passion n'est pas la seule base du mariage. Il y a aussi l'amitié, la tendresse, la confiance, le respect, le support mutuel, la joie de voir grandir ses enfants.
Il me semble, que, des amants les plus tendres et les plus ardents, le mariage, même le plus heureux, ne peut faire que des fonctionnaires de la volupté et des ronds-de-cuir du bonheur.
Un ménage est bien accordé où les deux époux ressentent en même temps le besoin de la querelle.
La fidélité ? Il ne faut pas oublier que le mariage a été institué à une époque où l'espérance de vie ne dépassait pas trente ans.
Un ménage n'est plus un ménage lorsque c'est le chien qui apporte les pantoufles et la femme qui aboie.
Il vaut encore mieux, pour maintenir quelque chose de sacré sur la terre, qu'il y ait dans le mariage une esclave que deux esprits forts.
Ce n'est pas un hasard s'il y a toujours plus de monde aux enterrements qu'aux mariages.