Le mariage est une expérience chimique dans laquelle deux corps inoffensifs peuvent, en se combinant, produire un poison.
Si le mariage apportait la paix, on devrait alors permettre aux grands de ce monde d'être bigames.
C'est cela le mariage, la même peur partagée, le même besoin d'être consolé, la même vaine caresse dans le noir.
Bien des malheurs, en ce bas monde, viennent de ce que les femmes songent au mariage, et les hommes à autre chose.
Avec cette vente qu'on appelle la dot et ce tyran qu'on appelle l'époux, l'adultère n'est autre chose qu'une protestation de la première et de la plus sainte des libertés, la liberté d'aimer, contre l'esclavage de la femme et le despotisme du mariage.
Si le mariage est le seul secours de l'homme, sa situation est quasiment sans espoir.
Je sais qu'il y a des mariages blancs ; je ne crois pas beaucoup aux adultères blancs.
En sept ans de mariage j'ai appris deux choses : 1 - ne jamais poser du papier-peint ensemble, 2 - avoir deux salles de bains... rien que pour elle.
Le mari est seul dans le mariage, le père est seul dans la vieillesse, l'ami est seul dans l'amitié, car il est bien rare que nous soyons élus par ceux que nous avons choisis.
L'amour le plus honnête ouvre l'âme aux petites passions. Le mariage ouvre votre âme aux petites passions de votre femme, à l'ambition, à la vanité...
C'est un mythe que le mâle soit fait pour compléter la femme dans le mariage. Il n'y a que dans l'accouplement qu'ils ne se dépossèdent pas, parce qu'ils agissent en bêtes.
Le mariage est souvent cela, le couronnement de deux médiocrités étrangères l'une à l'autre.
Les célibataires en savent plus long sur le mariage que les hommes mariés. Sans quoi, ils ne seraient pas restés célibataires.
L'amour, la quête. Le mariage, la conquête. La nuit de noces, la quéquette. Le divorce, l'enquête.
Le mariage peut accepter et même parfois s'enrichir de ce qui, pour l'amour, est une souffrance qu'il tolère mal.